Toutefois, à la différence des autres (CBD, CBN…), sa fabrication est souvent effectuée en laboratoire. En France comme ailleurs, la réglementation est tout sauf claire concernant le HHC.
Est-il légal ou illégal ? À la rédaction de ces lignes (Octobre 2022), le manque de clarté persiste encore. Voyons cela de plus près, et voyons aussi, les caractéristiques de cette nouvelle étoile montante de la filière cannabis 2.0.
Le HHC : que dit la législation française ?
Il faut savoir que la législation du HHC dépend de chaque pays. En France, il n’est pas interdit… mais il n’est pas autorisé non plus ! La réglementation reste plutôt laconique autour de ce cannabinoïde car, au moment où nous parlons du sujet, il n’y a pas de texte évoquant clairement le HHC. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que les substances considérées comme toxiques sont interdites.
Cela signifie que lorsqu’elles sont utilisées pour fabriquer des cannabinoïdes de synthèse, ces derniers seront alors interdits à leur tour. D’où la nécessité de bien s’informer sur la composition du CBD ou HHC. Vous pouvez retrouver des produits sûrs et conformes à la législation actuelle (Octobre 2022) :
- Emendil
- Taux CBD : 21%
- Golden HHC
- Taux CBD : 30%
- Golden HHC
- Taux CBD : 27%
- Golden HHC
- Taux CBD : 30%
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- Taux CBD : 30%
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Le vide législatif au sein de l'Union Européenne
La législation française va dans le même sens que celle de l’Union Européenne (UE). À ce niveau, il y a quelque temps, on ne retrouvait pas l’hexahydrocannabinol sur la liste des stupéfiants. En fait, il faut voir du côté des composants. Dans certains cas, le HHC est fabriqué, entre-autres, à base de cyclohexylphénols. Or, dans le Droit français et européen, cette substance est interdite. Toutefois, il s’avère – selon plusieurs experts – que cette substance est un solvant… Ce qui ajoute une nouvelle pierre à la confusion générale.
La composition : est-ce tout ce qui compte ?
Même si elles demeurent muettes et qu’elles ne mentionnent pas clairement le HHC, les législations française et européenne n’excluent pas la présence de dangers ou de risques potentiels sur la santé. Ces derniers sont évalués selon les substances utilisées pour la fabrication du produit.
Aussi, c’est au fabricant et au revendeur, selon leur degré de conscience, de faire en sorte que ce soit sans danger pour le consommateur. Malgré ce flou juridique, vous pouvez consommer des HHC, mais seulement si vous êtes certain de leur composition. Vous pouvez trouver des produits sur la boutique (un des meilleurs sites de CBD) ci-dessous :
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La liste des substances des stupéfiants : qu'en est-il ?
Mise en place en 2015 par les autorités publiques en collaboration avec des pharmacologues, cette liste est censée être claire. Elle évoque plusieurs familles de stupéfiants, comme les cannabinoïdes de synthèse. On y trouve également un inventaire de molécules. Ici, le classement est aussi fait par famille.
Le HHC, pour sa part, n’y est pas mentionné. On trouve les naphthoylindoles, les naphthylméthylindoles, les naphthoylpyrrolesles, naphthylidèneindènes, ou encore les phénylacétylindoles. C’est juste après que l’on tombe sur “cyclohexylphénols ou dérivés” dont nous parlions. Le reste est très complexe alors inutile de revenir sur autant de détails. Mais tout ceci souligne le vide juridique qui plane autour du HHC et de son interdiction supposée. Cela ne signifie pas qu’il est autorisé pour autant, du moins à l’heure où nous rédigeons ces lignes le 16 octobre 2022.
HHC, bientôt la même chose que les K2 et les Spice ?
Les isomères du THC sont illégaux (THC Delta-6, 7, 8…). Pour sa part, le HHC vient du THC. Pas seulement : il détient la même base moléculaire. Cela signifie qu’il possède un certain potentiel hallucinogène, et c’est ce qui risque de ne pas jouer en sa faveur si les autorités mettaient à jour la liste des stupéfiants.
Certains consommateurs affirment que la substance serait plus puissante que la morphine. Concernant les effets, ils évoquent des ressemblances avec le Black Mama, le K2 ou encore le Spice. Ce sont des cannabinoïdes synthétiques. Pour la plupart, comme le Spice, la commercialisation était libre en France entre 2008 et 2009, avant d’être à nouveau interdite.
Le flou persiste
Comme nous venons de le voir et à la date de ce 16 octobre 2022, les législations européenne et française n’abordent pas clairement l’interdiction du HHC, encore moins son autorisation. La composition du produit entre en jeu. Néanmoins, la plupart des meilleurs produits HHC déjà commercialisés, comme le fleur HHC que l’on trouve ci-dessous, sont sûrs :
- Golden HHC
- Fleur Indoor
- Fleur Golden
- Taux CBD : 27%
- Quantité : 1g
Vous préférez la résine HHC ? En voici une qui connait du succès sur Internet :
- Golden HHC
- Type : Résine CBD
- Ketama
- Boisé et Terreux
- Taux CBD : 30%
- Quantité : 1g
Le flou persiste. Toutefois, ce qui est certain, c’est que les recherches vont se poursuivre au sujet du HHC et le cadre légal est visiblement en cours de construction. Et pour preuve : la substance ne figure pas encore clairement sur la liste des stupéfiants. Il faut donc attendre et suivre l’évolution de ce cadre légal en France.
Le HHC est-il légal à l'étranger ?
Dans d’autres pays, on retrouve un manque de précisions comparable. Aux États-Unis, la loi 2018 Farm Bill stipule que tous les cannabinoïdes – dont le HHC – sont autorisés, mais à condition qu’ils ne dérivent pas du chanvre. Ce texte prête à confusion. En effet, le HHC est un cannabinoïde naturel. Il est alors naturellement présent dans le chanvre.
Cependant, la version commercialisée est, pour sa part, fabriquée en laboratoire. Sa production sera donc toujours artificielle. De plus, lorsqu’il est produit à partir du CBD, on utilise des solvants. En d’autres termes, le HHC est difficile à classer : naturel ou synthétique. En fait, il est à mi-chemin entre les deux, ce qui rend le texte de loi américain imprécis. Par conséquent, il est difficile d’affirmer si la substance est clairement interdite ou autorisée. Dans cette situation, chaque État applique ses propres décisions en interprétant la 2018 Farm Bill à sa façon.
Et dans d’autres pays ?
Si la situation est plutôt confuse en France, en Europe et aux États-Unis, elle l’est beaucoup moins dans d’autres pays. Au Canada, fabriquer des produits à base de cannabis chez soi est autorisé depuis octobre 2018, et ce suite à la promulgation de la loi sur le Cannabis. La seule règle à respecter consiste à ne pas utiliser de solvants organiques dans le processus de fabrication.
Par conséquent, au Canada, il est tout à fait possible de produire et de consommer des HHC. C’est le cas même lorsque la production est faite à base du THC synthétique. Bien entendu, l’application de cette loi fédérale dépend des Provinces. Ces dernières ont une marge de manœuvre lorsqu’il s’agit de fixer l’âge légal requis des consommateurs ou la quantité maximale qu’il est possible de cultiver.
HHC : c'est quoi ?
Pour comprendre ce qu’est le HHC, il convient de revenir sur la nature du HHC – ou l’hexahydrocannabiol -. Il a été découvert en 1944 par Roger Adams, chimiste américain.
Il est déjà présent dans les fleurs et les graines de cannabis, mais en quantité très limitée.
Le HHC représente un cannabinoïde naturel d’une rareté exceptionnelle. Il est néanmoins possible de le reproduire en laboratoire.
Comment le fabrique-t-on ?
En 1944, Roger Adams avait ajouté de l’hydrogène au delta-9-THC. Celui-ci est le principe actif hallucinogène que l’on trouve dans le cannabis. Les spécialistes peuvent aussi convertir des cannabinoïdes en HHC, comme le CBD, le CBN ou le CBC. Ce processus demeure néanmoins complexe.
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